Dre Nesrine FARAH

Votre cardiologue à Nyon

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Dre Nesrine FARAH est cardiologue, installée en cabinet libéral et active à l’Hôpital de Nyon, où elle exerce comme médecin cadre.
Son parcours, marqué par une large expérience en médecine interne, enrichit sa pratique cardiologique d’une vision globale et transversale du patient. Cette double sensibilité clinique permet une prise en charge attentive, intégrant les différents aspects de la santé.
Elle a exercé dans divers contextes hospitaliers, notamment au Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV), où elle reste agréée, ainsi qu’en hôpitaux périphériques.
 
Dre Nesrine FARAH  prend en charge l’ensemble des pathologies cardio-vasculaires (maladie coronarienne, problèmes de valves, troubles du rythme cardiaque, etc..) , de la prévention au suivis complexes. Un intérêt particulier est porté pour l’insuffisance cardiaque — domaine dans lequel elle est certifiée par la Société Européenne de Cardiologie (ESC) et développe également une activité spécialisée en cardio-oncologie, avec une consultation dédiée à l’Hôpital de Nyon, permettant un suivi cardiovasculaire coordonné pour les patient(e)s atteints de cancer, y compris dans les situations urgentes.
 
Elle réalise l’échocardiographie transthoracique, transœsophagienne, l’échographie de stress (à l’effort et pharmacologique), ainsi que le suivi et l’interrogation de dispositifs implantables (pacemakers et défibrillateurs). Elle effectue également la pose de moniteurs cardiaques sous cutanés, permettant une surveillance prolongée du rythme cardiaque dans certaines situations cliniques.
Dre Nesrine Farah : Cardiologue à Nyon

Examens et actes réalisés

Échocardiographie transthoracique (ETT)

Examen non invasif utilisant les ultrasons pour visualiser en temps réel le fonctionnement du cœur. Il permet d’évaluer la contractilité, les valves et les cavités cardiaques, à l’aide d’une sonde posée sur la poitrine.

Échocardiographie transœsophagienne (ETO)

Examen plus détaillé, réalisé par voie interne via l’œsophage. Il offre une visualisation fine de certaines structures cardiaques, notamment en cas de suspicion d’endocardite, de caillot, ou avant certaines interventions. Cet examen nécessité d’être à jeun. Il peut se faire sous anesthésie locale ou sous une sédation légère pour le confort du patient.

Échocardiographie de stress (à l’effort ou pharmacologique)

Permet d’évaluer le comportement du cœur sous contrainte : soit lors d’un effort physique, soit après injection d’un médicament stimulant. Le but principal est pour détecter une ischémie myocardique (manque d’oxygène dans une zone du cœur), mais aussi dans le cadre de certaines maladies valvulaires, pour mieux comprendre l’impact de l’effort sur le fonctionnement des valves cardiaques. Elle est également indiquée en cas de symptômes inexpliqués comme une dyspnée à l’effort, pour distinguer une origine cardiaque d’autres causes.

Test d’effort

Effectué sur tapis roulant ou vélo (ergomètre), il consiste à surveiller le cœur à l’effort grâce à un électrocardiogramme continu. Il sert principalement à évaluer la tolérance/ capacité à l’effort, dépister/suivre une maladie coronarienne ou bilanter certaines arythmies.

MAPA (Mesure ambulatoire de la pression artérielle)

Enregistrement de la tension artérielle pendant 24 heures à l’aide d’un brassard automatisé. Permet de détecter une hypertension qui ne se manifeste pas systématiquement en consultation.

Holter ECG
et R-test

Enregistrement du rythme cardiaque sur 24 – 72 heures ou plus prolongé ( 7-10 jours)  selon indication; pour identifier des troubles du rythme intermittents.

Implantation de moniteurs cardiaques sous-cutanés

Dispositif miniaturisé inséré sous la peau , sous anesthésie locale et permettant un enregistrement du rythme cardiaque sur plusieurs mois. Indiqué principalement en cas de symptômes inexpliqués type syncope, ou certains AVC ischémiques d’origine indéterminée.

Suivi des dispositifs implantables (pacemakers, défibrillateurs)

Interrogation et contrôle régulier des dispositifs cardiaques implantés, afin d’assurer leur bon fonctionnement et d’adapter les réglages si nécessaire. Réglages en en prévision d’IRM pour les dispositifs compatibles.

Évaluation
cardio-oncologique

Consultation spécialisée pour les patients atteints de cancer, afin d’assurer un suivi cardiovasculaire en lien avec les traitements oncologiques (chimiothérapie, radiothérapie), avant, pendant ou après ceux-ci. Des créneaux sont réservés aux situations urgentes.

Préparer votre consultation

Pour optimiser votre prise en charge, voici quelques recommandations utiles avant votre venue :

Documents à apporter :

Selon le type d’examen prévu

Lectures pour votre santé

Les maladies cardiovasculaires restent l’une des principales causes de mortalité  Pourtant, une large part de ces pathologies peut être évitée grâce à une prévention ciblée. Préserver la santé de son cœur commence par des choix simples à intégrer dans le quotidien.
 
Adopter une alimentation équilibrée, limiter l’excès de sel, le sucre et les graisses saturées, pratiquer une activité physique régulière, éviter le tabac, contrôler la tension artérielle, le taux de cholestérol et la glycémie : ce sont autant de gestes simples qui, à long terme, réduisent significativement les risques de maladies coronariennes, d’accidents vasculaires cérébraux ou d’insuffisance cardiaque.
 
Un suivi médical régulier chez son médecin traitant, permet également de détecter plus tôt certains facteurs de risque silencieux, comme l’hypertension ou l’hypercholestérolémie. La prévention, c’est aussi l’occasion de reprendre le contrôle sur sa santé et de mieux comprendre son corps.
Le cœur est un muscle, et comme tout muscle, il a besoin d’être stimulé pour rester fort et efficace. L’activité physique régulière diminue la tension artérielle, améliore la circulation sanguine, réduit le stress et participe à l’équilibre du poids. C’est un outil essentiel dans la prévention, mais aussi dans la réadaptation après un événement cardiaque.
 
Pas besoin de performances sportives extrêmes : 30 minutes d’activité modérée, comme la marche rapide, le vélo, la natation ou la danse, au moins cinq jours par semaine, suffisent. Le plus important est la régularité.
 
Pour les personnes atteintes d’une pathologie cardiaque, l’activité physique doit être adaptée. Une évaluation préalable peut être nécessaire pour déterminer les limites à respecter et les exercices recommandés. Bouger, oui — mais intelligemment, en respectant son corps.
Le stress fait partie de nos vies. Mais lorsqu’il devient chronique, il peut avoir un impact réel sur la santé cardiovasculaire. Il contribue à l’hypertension, favorise l’inflammation, altère le rythme cardiaque, et peut même être un déclencheur d’événements aigus comme l’infarctus.
 
Souvent sous-estimé, le lien entre cœur et émotions est pourtant bien documenté. Des épisodes intenses de stress émotionnel peuvent  par exemple entraîner ce qu’on appelle un “syndrome du cœur brisé” (ou Takotsubo), un trouble transitoire mais potentiellement sérieux.
 
Il est donc important d’apprendre à identifier ses propres signaux d’alerte : fatigue, irritabilité, troubles du sommeil, anxiété… Des techniques simples existent : respiration profonde, activité physique douce, temps de pause, méditation, ou accompagnement psychologique si nécessaire. Prendre soin de son cœur, c’est aussi prendre soin de son équilibre émotionnel.
Longtemps considérée comme une maladie “d’homme”, la cardiopathie ischémique touche pourtant de nombreuses femmes, parfois plus tard dans la vie, mais avec des conséquences tout aussi graves.
 
Les symptômes peuvent être atypiques : au lieu de la douleur thoracique classique, certaines femmes ressentent de la fatigue, un essoufflement, des douleurs diffuses (dos, mâchoire, estomac), des nausées ou une sensation d’angoisse. Ces signes, mal reconnus, peuvent retarder la prise en charge.
 
Après la ménopause, le risque cardiovasculaire augmente. Certaines situations particulières (grossesse compliquée, troubles hormonaux, traitement contre le cancer) doivent également alerter. Mieux informer les femmes, et les professionnels, sur ces différences est essentiel pour améliorer le dépistage et les soins.
Les progrès en oncologie ont permis de mieux soigner de nombreux cancers, mais certains traitements peuvent avoir un impact secondaire sur le cœur. C’est notamment le cas de certaines chimiothérapies, des thérapies ciblées ou de la radiothérapie thoracique.
 
La cardio-oncologie est une spécialité qui vise à anticiper, détecter et traiter ces effets. L’objectif : permettre aux patients de bénéficier des meilleurs traitements anticancéreux tout en protégeant leur fonction cardiaque.
 
Cela passe par une évaluation cardiaque avant le traitement, un suivi régulier pendant et après, et une coordination étroite entre oncologue et cardiologue. Ce suivi spécialisé est particulièrement important chez les personnes présentant déjà des facteurs de risque cardiovasculaires.
 
Une consultation de cardio-oncologie peut être proposée en amont, en urgence si nécessaire, ou en suivi à long terme. Prendre soin du cœur, c’est aussi accompagner les patients tout au long de leur parcours contre le cancer.

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